Mardi 6 janvier, Bernard Stalter, président de l’UNEC, donne rendez-vous aux artisans coiffeurs à 11h30 devant le ministère de l’économie, place du bataillon du pacifique.
L’objectif : exposer les revendications de la profession et remettre la pétition de protestation de la branche coiffure. Dans un contexte économique tendu, les artisans coiffeurs sont étouffés par une politique défavorable au maintien et à la création d’emplois. Ils ne sont plus en mesure d’être le fer de lance de la croissance de notre pays.
4 revendications pour sortir la tête de l’eau des coiffeurs :
1. Baisse des charges : L’UNEC demande le remplacement du CICE – Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi – par une baisse directe et généralisée des charges sociales ; une refonte du Régime Social des Indépendants, RSI ; une TVA à 5,5%. Notre but : maintenir les emplois existants. En 5 ans, le secteur en a perdu 11 600.
2. Suppression du compte pénibilité : L’UNEC demande la disparition de ce dispositif. Il n’est pas applicable dans notre secteur. Les salons de coiffure emploient en moyenne 2.4 salariés. Les chefs d’entreprises coiffeurs n’ont pas les moyens de mettre en oeuvre ce dispositif. Il serait suicidaire de le maintenir.
3. Lutte contre la concurrence déloyale : Les exigences d’installation doivent être identiques. Le statut d’auto-entrepreneur est un coup d’arrêt pour notre profession. Elle est menacée. En 2013, 17 800 auto-entrepreneurs étaient enregistrés, soit 21% de notre activité.
4. Loi Hamon : Nous souhaitons l’abandon de l’obligation d’information préalable des salariés en cas de cession de l’entreprise, mesure qui va fragiliser plutôt que faciliter la transmission de l’entreprise.