Kay Smith à commencé la photo il y a 5 ans, surtout en faisant des test pour des agences de mannequins et quelques lookbooks.
Il y a 2 ans, sa première campagne de coiffure a été un événement marquant pour lui, il a ainsi pu remarquer tout l’engagement et l’importance que cela nécessitait. Il a également eu la chance de décrocher quelques couvertures de magazines, ce qui, pour lui, représente une immense fierté .
Suite a cela, Kay à remporté 4 awards de coiffure, une consécration pour lui, étant donnée l’énergie et le travail qu’il avait dédié a ces événements.
Au delà du coté événementiel, ce que Kay a le plus apprécié, est d’avoir été au contact de mannequins incroyables comme Blanca Padilla, Jenna Earle, Lucho Jacob et d’incroyable artistes make up ou coiffeur.
Pour son travail, Kay s’inspire principalement d’Helmut Newton, Guy Bourdin, Greg Kadel en ce qui concerne la photo et surtout de Julien D’ys pour la coiffure. L’univers artistique de Kay, quant à lui, va de Picasso à Gaudi, car ils sont pour lui des personnages influents et éminemment avant-gardistes.
Pour faire face à la pression, Kay a ses grigris, son objectif 50mm de la gamme L de chez Canon est son petit trésor. D’un point de vue plus personnel, il porte souvent un chapeau et les bagues de ses grands pères sur ses gros shooting.
Cela fait maintenant 2 ans, que Kay a été approché pour faire son 1 ere hair dressing award, qu’il a d’ailleurs gagné. Une expérience qui a pour lui été vraiment riche et exceptionnel. Kay apprécie la création du cheveux mais surtout de ne pas rester dans un espace cloisonné. Il est important pour lui d’explorer de nouvelle choses dans la coiffure, rendre les images plus modernes et briser les classiques.
Ce qui plait a Kay dans la photo est le périmètre d’expression, car il est infini. Kay apprécie l’instant présent car il le porte parfois vers l’inconnu. “La création le jour du shooting et ce qu’apporte une mannequin le jour J amène un plus à la performance. Rien n’est jamais fixé, tout est en mouvement, et c’est ce coté imprévisible qui me plait le plus.”
Depuis les Hairdressing Awards, Kay est plus en contact avec le monde de la coiffure et perçoit d’avantage de reconnaissance par rapport aux différentes parutions. “Le fait d’être aujourd’hui jury pour the mentor me porte à penser qu’il y a eu un avant et un après Hairdressing Awards!!!”
Pour Kay, l’aspect le plus important dans la mise en valeur du travail des coiffeurs est la précision et la création. Kay est extrêmement attentif au mouvement de la chevelure, mais aussi à la lumière. Le travail en amont est aussi très important a ses yeux, c’est pourquoi il est essentiel pour lui d’échanger avec le coiffeur avant chaque shooting. Pour lui, la post-production n’est cependant pas un élément a négliger car elle permet de sublimer le travail des coiffeurs.
Pour Kay, une photo éditoriale se doit d’être avant tout esthétique, elle doit être percutante, créer une émotion, positive ou non …
Aujourd’hui, Kay crée un projet de coiffure, qui s’appelle Chin Up Studio … Un collectif mêlant stage de coiffure haute gamme et direction artistique pour s’adresser aux marques qui voudront changer ou faire évoluer leur identité visuelle.
Kay se dit très excité à l’idée d’être juge pour The Mentor, il est très impatient de voir ces nouveaux talents qui ont eu le privilège d’être choisi par les 4 mentors. De plus, il est important pour lui de découvrir les nouveaux visages de la coiffure ainsi que de voir les nouvelles influences et univers qui inspirent les jeunes.
Pour Kay, créativité et visuel sont les maîtres mots, il jugera les créations comme si il était sur l’un de ses éditos !