Derrière l’idée des comptoirs créée par Stéphane Amaru et déclinés sous de multiples formes, se cache une astuce marketing bien ficelée permettant de capter régulièrement de nouvelles typologies de clientèle allant des jeunes filles aux hypsters en passant pas les cheveux éthiques.
Décryptage d’un concept qui bouge ! Le but principal de ce concept est de faire rentrer au salon une clientèle qui ne serait probablement pas venu pour un service plus traditionnel, en surfant (pour ce qui est du comptoir de la barbe) sur la vague hypster. Ce mouvement est en effet un mouvement rentable, il devient donc intéressent d’attirer cette clientèle en réajustant les prix tout en offrant des menus sans consultations ni shampooing. Une économie de temps et un entretien moindre rapportant cependant plus qu’une coupe classique.
L’intérêt de ces menus est purement économique, aucune franchise, mais des menus évolutifs et vendables.
Pour Stéphane Amaru, le secret de la réussite est d’anticiper les changements du métier. Multiplier les visites en multipliant les offres, créer un appel à la consommation. Faire de la communication par l’innovation !
D’après le fondateur du salon Didact Hair Building, les couleurs sont ce qui rapporte le plus à un salon de coiffure, il souhaite donc développer ce domaine de façon à réaliser presque autant de coupes que de coiffures. Le blond faisant parti des couleurs les plus chères à entretenir, Stéphane Amaru a eu l’idée de lancer un comptoir pour les blonds mais également un produit « Je suis blonde » dont le but est d’entretenir et de refroidir le blond le tout présenté dans un packaging semblable a un pot de yaourt ne manquant pas d’attirer le regard.
Stéphane Amaru ne compte cependant pas s’arrêter là et prévoit déjà de décliner son concept de comptoir, avec entre autres le Comptoir de l’afro ! Avec à la clé, 20 % de son chiffre d’affaires.
