Lors du Wella Fashion Show 2015, Marco Eula, Directeur Général France et Belgique, a posé les nouveaux objectifs de la marque face au rachat de celle-ci par le groupe Coty. Ont également été présentées les nouvelles collections Automne-Hiver, mises en avant par deux artistes très différents mais pour le moins complémentaires, Jean-Michel Faretra et Mazella&Palmer.
Mazella&Palmer, véritable institution dans l’univers de la coiffure anglo-saxonne avec plus de 20 ans d’expertise de formation & shows dans le monde entier, a ainsi présenté ses deux nouvelles collections. “Arcade” est une collection très jeune inspirée des jeux vidéos des années 80, avec des formes géométriques et des couleurs acidulées. “Artware” s’est présentée, quant à elle, comme une collection plus douce et élégante inspirée du travail de certains grands designers japonais
Place ensuite à Jean Michel Faretra qui a littéralement conquis le public en présentant une collection jeune et “street” avec un show à mi-chemin entre danse et coiffure.
L’occasion également pour la marque de présenter de nouveau les deux gagnants du concours National Trend Vision 2015 qui défendront les couleurs de la France de la finale internationale de Berlin du 19 au 23 novembre prochain.
La marque a profité de ce grand rassemblement pour évoquer ses nouveaux objectifs de développement et a plus particulièrement insister sur le rôle des innovations et l’offre personnalisée de services proposés à ses partenaires.
De plus, avec le rachat de Wella par le groupe Coty, l’entité devient numéro 2 dans le secteur de la parfumerie et numéro 3 dans celui du maquillage. Wella quand à elle devient pour Coty, le pilier de la coiffure, soit un quart du budget de la société.
Retour avec Jean Michel Faretra sur ses impressions et ressentis concernant la tournée Wella :
-Bonjour Jean Michel Faretra, comment réagit le public à votre show sur la tournée Wella, et depuis combien de temps êtes-vous coiffeur ambassadeur pour cette marque ?
Je suis coiffeur ambassadeur Wella depuis 1998. Pour ce qui est du public, il est extrêmement réceptif et suit totalement la mesure.
-Comment se passe la tournée ?
Après un passage à la Grande Motte, au Gros du Roi, à Aix en Provence et à Lyon, nous voilà à Paris, et pour le moment tout se passe pour le mieux ! Demain nous serons à Nantes et après demain à Bordeaux, il s’agit de la 100eme tournée de Wella et de ma grande première !
-Quelle était la date la plus marquante pour vous ? Et comment est l’ambiance sur la tournée ?
La date la plus marquante a été celle de Lyon. Pour la simple et bonne raison que tout le monde commençaitàa être habitué a travailler en équipe et que l’on était à la veille du weekend, l’ambiance était donc beaucoup plus détendue que d’habitude. Je coiffe les modèles en 50 secondes. C’est vraiment compliqué de les travailler dans ces conditions notamment parce qu’il s’agit de danseurs qui sont toujours en mouvement et qui transpirent du cuir chevelu. Le final est cependant super sympa et j’adore le rendu. L’ambiance est vraiment excellente, tout le monde était de bonne humeur et même si parfois les matins sont difficiles, c’est un réel plaisir de travailler sur cette tournée.
-Sur quoi est basée la collection que vous avez préparé ?
La collection est basée sur la gamme de produits EIMI, avec une connotation axée street. On s’est inspiré des rues de New York. La gamme de produits est vraiment super branchée et assez spectaculaire, on peut travailler les matières de manière vraiment différente. C’est une gamme tellement étendue qu’elle correspond à tout un univers de filles et garçons d’aujourd’hui ! Au niveau technique la collection est très intéressante, avec des matières très différentes, africaines, ondulées, frisées gaufrées, la gamme EIMI donne du corps, de la tenu et de la brillance au cheveu, et est parfaitement en adéquation avec cet univers street.
-Qu’est-ce qui vous a le plus séduit dans cette tournée ?
Avec Jean Baptiste Mazella, on est vraiment totalement complémentaire, comme le chaud et le froid. Lui se concentre sur le coté académique, la maîtrise de la coupe à l’anglaise et moi j’arrive derrière avec beaucoup plus de spectacle et de performance, comme par exemple avec une coupe longue à courte en 7 à 8 minutes.
Photos : © Pascal Latil
