Jessica Patrick et Hayley Jennings, directeurs de la clinique Northern Hair Loss Clinic, évoquent combien notre alimentation est importante pour notre santé mais aussi pour nos cheveux.
Nos cheveux sont le premier indice de ce que nous sommes. Et sont également révélateur de notre état de santé. Une alimentation parfaitement équilibrée avec un apport en protéines, vitamines et minéraux sont aussi importants pour notre métabolisme que pour nos cheveux. En effet, outre leur aspect purement visuel, ils sont sujets à une meilleure croissance. Ainsi un dérèglement alimentaire peut conduire à un cuir chevelu en mauvaise santé, à une croissance ralentie et une fibre moins solide.
Certains aspects de la philosophie Vegan sont devenus très populaires ces dernières années. Si les bénéfices d’une diète composée uniquement à partir d’aliments d’origine végétale peut révéler certains bénéfices, elle peut aussi entraîner des carences.
Les Vegans ont en effet un déséquilibre nutritionnel sur certains éléments minéraux comme le zinc, par exemple. Celui-ci est pourtant essentiel dans la croissance des cheveux. Et une carence importante peut provoquer une chute de cheveux. La vitamine B12, contenue uniquement dans les aliments d’origine animale, devra donc être intégrée dans le régime alimentaire. Il est indispensable pour une parfaite croissance des cheveux qu’une quantité de protéines soient régulièrement assimilées par l’organisme.
Le lien direct entre régime alimentaire et chute de cheveux peut se manifester de différentes manières. L’absence de protéine peut entraîner une carence en fer et donc provoquer une chute de cheveux. Une carence conjointe de zinc et fer peut aussi provoquer, même si les cas sont très rares, un affinement de la fibre capillaire. Une carence continue peut, à long terme, entraîner une alopécie. Le “Telogen effluvium” – une chute importante des cheveux traitée par la clinique Northern Hair Loss Clinic – concerne 30 % des cas. Dans ce type de situation, les différentes phases de la vie du cheveu sont accélérées de façon intensive passant ainsi de la phase de croissance, anagène à la phase catagène puis telogène.
En cas de chute de cheveux, certains aliments sont à bannir car ils ont un impact négatif sur le cheveu. Il est dans ce cas recommandé de ne pas consommer d’aliments frits. Des études ont démontré que les graisses saturées augmentent le niveau de testostérone dans le sang, pouvant alors provoquer une augmentation du DHT à l’origine des calvitie. Les huiles hydrogénées sont, quant à elles, responsables du ralentissement de la croissance des cheveux.
Les produits sans sucre doivent être aussi évités. L’aspartame, par exemple, a un impact direct sur la chute des cheveux. Des études ont mis en évidence une carence en vitamine D3 et un faible niveau en fer à l’origine de la chute des cheveux
La vitamine C aide l’organisme à assimiler le fer présent dans les aliments. Alors que le sucre blanc et les céréales raffinées entraînent un ralentissement de son assimilation. Une étude scientifique a également démontré que la vitamine A aide à la production de sébum, indispensable à une bonne santé des cheveux. En effet, non seulement elle accroît le taux de croissance, mais aussi elle aide au développement d’une fibre plus épaisse.
Pour favoriser la croissance naturelle des cheveux, un cuir chevelu sain permet de réduire considérablement la chute des cheveux. Une alimentation parfaitement équilibrée, à base de produits frais, est à privilégier. L’équipe de la clinique Northern Hair Loss Clinic conseille à leurs patients souffrant de chute de cheveux, outre les traitements capillaires, de revoir intégralement leur aliment.