Kiute, expert français de la réservation en ligne de prestations de beauté, a mené une nouvelle enquête auprès de 523 gérants de salons de coiffure, instituts de beauté et spas pour connaître leur ressenti de ce 3ème confinement.
Après une année mouvementée, les professionnels de la beauté et de la coiffure ont à nouveau vu leur activité évoluer suite aux annonces gouvernementales du 31 mars dernier. Les gérants de salons et d’instituts sont-ils satisfaits par les décisions d’ouverture ou de fermeture de leur établissement ?
Ont-ils bénéficié des Chèques Numériques, subventions délivrées par les régions ? Le secteur est-il confiant quant à son avenir ?
L’enquête a été réalisée par Kiute du 20 au 28 avril sur un panel de 523 gérants de salons de coiffure, instituts de beauté et spas. 60% des répondants sont des gérants de salon de coiffure et 40%, des gérants d’institut de beauté (nail bar, instituts, spa,…).
Ouverts ou fermés ? Et s’ils avaient eu le choix ? Effectif depuis le 31 mars dernier, la troisième vague de confinement a tranché en faveur de la fermeture des commerces non essentiels, à l’exception des salons de coiffure.
Dans l’étude menée par Kiute, alors qu’ils ont été contraints de fermer leurs portes pour la troisième fois, 80% des instituts de beauté interrogés déplorent cette décision. De leur côté, reconnus comme essentiels, 90% des gérants de salons de coiffure sondés déclarent subir une baisse de fréquentation depuis les dernières annonces gouvernementales. Pour près de 40% d’entre eux, il s’agit d’une baisse de 50 à 75% de la fréquentation habituelle. En conséquence, 2 tiers des salons de coiffure interrogés se demandent même s’ils sont gagnants à rester ouverts.
« Si les salons de coiffure n’ont cette fois-ci pas souffert d’une troisième vague de fermeture, ils peinent toutefois à retrouver la voie de l’équilibre financier. Gageons que les prochaines semaines offrent au secteur une franche reprise. Les assouplissements gouvernementaux annoncés et les pics de fréquentation habituellement observés pendant les beaux jours laissent entrevoir de meilleurs jours pour nos artisans de la beauté et de la coiffure. », souligne Jean De La Porte, cofondateur de Kiute.
Le chèque numérique : une aide encore (trop) peu utilisée par les gérants de salons
Selon l’étude, 1 tiers des gérants de salons du secteur de la coiffure et de l’esthétique ne connaissaient pas l’existence du chèque numérique de 500 euros, malgré les efforts des fédérations et de la presse.
Une minorité de professionnels a déjà engagé les démarches pour l’obtention du chèque numérique : 43% des instituts de beauté et 26% des salons de coiffure interrogés. Pour autant, environ 80% des gérants sondés par Kiute envisagent
d’initier prochainement cette démarche. À noter : la majorité des professionnels de l’esthétique (50%) et de la coiffure (71%) à avoir effectué la démarche ont déjà reçu leurs aides.
Le secteur a été principalement informé de la mise en place de ce dispositif via les réseaux sociaux (33%), la fédération des métiers (22%) et sur Internet (11%).
https://www.kiute.fr/