Le rapport annuel de l’UNEC nous offre un éclairage sur l’évolution du secteur de la coiffure au fil des années. Le dernier rapport met également en lumière l’impact de la crise sur la profession.
Implantée dans le paysage français depuis plus de 125 ans, l’UNEC, Union nationale des entreprises de coiffure a été reconnue comme représentative lors de la dernière mesure de la représentativité de 2019 avec 83% des entreprises de coiffure adhérentes à un syndicat.

À ce titre, l’Union nationale des entreprises de coiffure intervient activement dans la négociation de la convention collective nationale de la coiffure et des professions connexes ainsi que dans le champ de la formation professionnelle initiale et continue.
L’Union nationale des entreprises de coiffure assure également un rôle de représentation nationale auprès des pouvoirs publics, des milieux professionnels, des médias et de l’opinion publique pour valoriser et rendre plus attractif ce secteur.
Sa mission de réflexion, d’analyse, d’étude et d’élaboration de propositions au service de la profession et de son développement,
Son fonction d’information, de conseil et d’assistance auprès de son réseau et des entreprises adhérentes à son organisation.
Après une année de crise sanitaire inédite ayant particulièrement affecté la profession, l’Union nationale des entreprises de coiffure fait le point dans cette publication sur l’impact de la pandémie et le recours aux différents dispositifs d’aide mis en place au cours de l’année 2020.
LES CHIFFRES CLÉS DE LA PROFESSION
98 290 ÉTABLISSEMENTS RÉPARTIS SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE
177 769 ACTIFS DONT 109 000 SALARIÉS (AVEC ALTERNANTS)
17 722 APPRENTIS ET 927 CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION
73% DES ÉTABLISSEMENTS EXERCENT LEUR ACTIVITÉ EN SALON
58% DES ÉTABLISSEMENTS N’EMPLOIE AUCUN SALARIÉ
LE SECTEUR RÉALISE 6,2 MD€ DE CHIFFRES D’AFFAIRES : SOIT UN CA MOYEN PAR SALON DE L’ORDRE DE
80,5 K€ PAR ENTREPRISE (source INSEE/ESANE 2018)
L’impact de la crise sanitaire
Le chiffre d’affaires des salons de coiffure a chuté de 19,5 %1 en valeur sur l’année 2020 comparativement à 2019.
Une enquête2 menée par l’Union nationale des entreprises de sur la période de mai à août 2020 confirme que malgré trois semaines de forte fréquentation constatées à l’occasion de la reprise de l’activité le 11 mai, plus de 6 répondants sur 10 enregistraient une baisse significative de CA sur la période étudiée.
De nouvelles habitudes prises par les clients(e) à l’occasion du 1er confinement, un espacement des visites, la généralisation du télétravail moins propice à l’entretien régulier de sa coupe ou de sa couleur, l’incertitude sur l’environnement économique, le climat anxiogène ainsi que l’annulation de nombreuses cérémonies et fêtes familiales ont freiné fortement la consommation des services et fait chuté le visitorat.
Si la coiffure a fait preuve de forte capacité de rebond post confinements, elle n’a pu rattraper le chiffre d’affaires perdu à l’occasion des confinements de 2020.
Les enquêtes mensuelles menées sur les 5 premiers mois de l’année 2021 par l’UNEC démontre qu’un grand nombre d’entreprises de coiffure est toujours confrontée à une baisse d’activité par rapport à 2019 et il est désormais certain que le secteur ne retrouvera pas en 2021 le niveau d’activité d’avant crise.
Pendant cette période particulièrement difficile, les entreprises de coiffure ont largement fait appel aux dispositifs d’aides mise en place par l’Etat.
A l’issu du 1er confinement de printemps, elles étaient 93 % à avoir bénéficié du Fonds de solidarité (FDS) de 1er niveau, 10 % du FDS de 2d niveau géré par les régions et 1 entreprise sur 3 indiquait avoir bénéficié d’autres aides (communes, assurance, …).