Passionnée par la coloration, Maud Barquita en a fait son premier atout auprès de sa clientèle. Coloriste nomade, elle reçoit ses clientes au sein d’espace de co-working.
Maud Barquita, quelles sont les formations qui permettent d’accéder au métier de coloriste ?
Maud Barquita : Pour devenir coloriste, il faut passer son CAP et BP pour pouvoir acquérir toutes les connaissances.
En combien de temps se préparent-elles ?
Il faut compter deux ans pour chaque niveau, donc 4 ans au total.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai choisi ce métier pour pouvoir mettre en valeur les clients, les sublimer. Une bonne maîtrise de la colorimétrie permet de mettre en valeur une carnation ainsi qu’une morphologie ou bien un caractère.
Pouvez-vous donner quelques conseils aux jeunes qui souhaiteraient s’orienter dans le domaine de la coloration ?
Le conseil que je peux donner aux jeunes qui souhaitent exercer ce métier et d’avoir de la patience, savoir écouter, posséder une bonne analyse et aussi une bonne condition physique. L’importance est de comprendre la cliente et son cheveu.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Le regard de mes clients devant le miroir. Qu’elles se trouvent belles, avec quelque fois des larmes de joie. Voilà pourquoi je fais ce métier.
Avez-vous déjà eu des maladresses ? Comment gérez-vous cela ?
Oui, il m’est arrivé d’être en retard. Et cela pouvait compromettre l’emploi du temps de ma cliente.
J’ai appris à optimiser mon temps, accélérer mes gestes pour pouvoir rattraper le temps. Pour finir, je lui ai fait une remise.
A quelle heure commencez-vous et à quelle heure finissez-vous ?
Aujourd’hui, je suis à mon compte. J’exerce en coworking et je peux très bien commencer à 7h et finir à 22h. je peux parfois commencer à 10h et finir à 18h. Mais, en général, quand j’étais employé dans un salon les horaires étaient de 9h30/20h sur 4 jours. Je travaille le samedi car cela reste les plus grosses journées.
A quelle fréquence recevez-vous les jeunes ? font-ils parti de votre clientèle principale ?
Les jeunes ont une fréquence de passage de 1 à 2 fois par an. Ils ne font pas partie de ma plus grosse clientèle.
Ma plus grosse clientèle se situe dans une moyenne d’âge de 25 à 45 ans, avec une fréquence des visites en moyenne de 3 à 5 fois par an.
Quel est votre plus beau souvenir en tant que coloriste ?
Mon plus beau souvenir est une cliente qui se sentait mal dans sa peau car elle n’arrivait jamais à avoir la couleur qui lui correspondait. A la fin de la prestation, elle s’est regardée dans le miroir et elle s’est mise à pleurer. Elle m’a remercié car elle se retrouvait enfin comme elle le souhaitait. Elle se trouvait très belle devant le miroir.
Voilà pourquoi je fais ce métier ; pour vivre des moments comme ceux-là. Accompagner les personnes à se trouver en harmonie avec eux-même.
