19 March 2024

Pierre Camard, coloriste

Pierre Camard est aujourd’hui manager du Petit salon 38 à Paris. Passionné par la coiffure, il a découvert l’univers de la coloration dans un second temps. Jusqu’à s’y prendre de passion…

Pierre Camard, parlez-nous de votre parcours ?

Pierre Camard : J’ai commencé la coiffure à 15 ans. Un cap, BP, suivi d’une année de CQP Management à L’ISEC à Paris. Après plusieurs salons pendant mon apprentissage, j’ai validé mon BP chez Bubble Factory, petit salon indépendant rock dans le 12e arrondissement de Paris, où je suis rapidement passé manager. J’ai occupé ce poste pendant 10 ans, puis en septembre 2021, je suis devenu, pour son ouverture, le manager du Petit salon 38 Paris, exportation du concept bordelais.

Dans quelle ville avez-vous commencé à exercer ?

Mon premier salon était à Brie Comte Robert en Seine et Marne, d’où je suis originaire, avant de continuer mon apprentissage dans un salon parisien.

Quelle partie de votre travail préférez-vous ? Et pourquoi ?

Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est le contact avec le client. Les rencontres au quotidien ne sont jamais les mêmes. C’est stimulant d’échanger avec des gens aux parcours que je n’aurai jamais eu l’occasion de croiser autrement. J’en apprends énormément ! Grâce à mon caractère sociable et à toutes ces expériences, j’aime penser que je peux cerner les attentes des clients pour y répondre au mieux.

Que représente le métier de coloriste pour vous ?

J’ai commencé la coiffure en étant tout à fait désintéressé par la couleur.
Je détestais ça ! Jusqu’à ce que je commence petit a petit à la maîtriser. C’est alors devenu un challenge qui continue encore aujourd’hui. Cela demande de plus en plus de précisions dans une perpétuelle évolution des techniques, des modes et des produits.

Quel est votre plus beau souvenir en tant que coloriste ?

Difficile de n’en citer qu’un, mais je pense par exemple à un ami musicien, qui m’a toujours laissé carte blanche pour lui créer des looks uniques. Un jour, alors que j’assistais à un de ses concerts, j’ai été surpris ; plusieurs de ses fans affichaient la même couleur qui faisait sa signature. J’ai ressenti une grande fierté en voyant que mon travail avait inspiré d’autres personnes !

Quels coiffeurs vous inspirent le plus ?

Angelo Seminara, pour sa sincérité et l’énergie saine qu’il dégage. Sophia Hilton pour ce qu’elle a bâti, sa transparence sur les efforts derrière son travail et son engagement pour l’acceptation de soi.

Quelles sont les marques avec lesquels vous travaillez ?

Je travaille principalement avec la gamme Shades EQ de Redken pour la couleur. 

Les réseaux sociaux sont-ils importants selon vous pour ce métier ?

Les réseaux, on l’a bien compris depuis un moment, sont évidemment devenus incontournables pour nous, pour l’inspiration et la communication. Mais je trouve qu’il y a aussi un effet pervers. Tout est très parfait sur les réseaux. Cela crée beaucoup d’attente parfois irréalistes. Il y a un vrai travail d’éducation à réaliser tous les jours auprès des clients. Cela nécessite énormément d’explications pour trouver l’équilibre d’une belle couleur et d’une belle coupe. Et surtout que tout ça ne soit pas seulement esthétique le temps d’une photo, mais réellement durable.

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