De 2020 à 2022, les aides à l’embauche de jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation différaient selon l’âge : les employeurs recevaient une aide de 5.000 euros pour un apprenti mineur et de 8.000 euros pour un apprenti majeur. En 2023, cette aide à l’embauche est d’un montant unique de 6.000 euros
Ces aides exceptionnelles, adoptées lors de la crise sanitaire, ont été remplacées début 2023 par une aide unique d’un montant de 6000 euros. Elle est versée à tous les employeurs pour des contrats conclus avec un alternant, mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.
Une aide unique de 6.000 euros
De 2020 à 2022, les aides à l’embauche de jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation différaient selon l’âge : les employeurs recevaient une aide de 5.000 euros pour un apprenti mineur et de 8.000 euros pour un apprenti majeur.
Ces aides exceptionnelles, adoptées lors de la crise sanitaire, ont été remplacées en 2023 par une aide unique d’un montant de 6000 euros. Elle est versée à tous les employeurs pour des contrats conclus avec un alternant, mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.
Atteindre le cap du million d’apprentis par an
L’annonce de la prolongation de cette aide unique de 6.000 euros jusqu’à la fin du quinquennat en mai 2027 doit permettre d’atteindre le cap symbolique d’un million d’apprentis par an. En 2022, le nombre de nouveaux contrats signés a dépassé les 830.000 soit une progression de +11 % par rapport à 2021.
“Les aides à l’apprentissage ne sont plus exceptionnelles, elles deviennent un levier fort et pérenne pour le plein emploi de nos jeunes”, ont commenté Olivier Dussopt, ministre du Travail et Carole Grandjean ministre déléguée à l’Enseignement professionnel.
Réformer la voie professionnelle en 2023, une priorité de l’année
Parallèlement à la réforme de l’apprentissage intervenue en 2018, le gouvernement compte réformer les lcées professionnels et la voie professionnelle en 2023. Au programme : hausse du temps passé en stage pour les élèves, rôle accru des entreprises dans la gouvernance des établissements, revalorisation des enseignants et ajustement des diplômes au marché de l’emploi.
Quatre groupes de travail sont en place depuis le 21 octobre pour répondre aux enjeux de la voie professionnelle : lutter contre le décrochage scolaire, améliorer le taux d’accès à l’emploi, faciliter la poursuite d’études, donner des marges de manœuvre aux établissements. Les groupes de travail rendront leur copie fin janvier.