Cette année, Estetica fête son 30e anniversaire. L’occasion de discuter avec nos abonnés les plus fidèles et les plus talentueux. Rencontre avec Princillya qui suit Estetica depuis plusieurs années. Elle nous raconte son parcours entre l’afro et la coiffure européenne et revient pour nous sur son coup de cœur pour notre magazine.

Un salon qui propose à la fois des coiffures afro et européennes… C’est une approche qui est enfin mise en lumière par les médias et les marques, mais que Princillya cultive dans son salon depuis plusieurs années. Un fonctionnement qui explose depuis la création des plateformes de réservation. Retour sur son parcours et sa relation avec Estetica.
« Je suis multiculturelle »
Coiffeuse depuis 30 ans, Princillya commence la coiffure à l’âge de 17 ans et réalise son contrat d’apprentissage en alternance dans un salon européen et un salon afro. Pour son brevet professionnel, elle choisit la coiffure afro qu’elle perfectionne chez Pierre-Yves Lila. « On faisait du défrisage et de la coloration. J’étais dans la transformation totale ! », nous raconte-t-elle. Elle travaille un temps en tant que coiffeuse à domicile, et c’est au cours de cette période qu’elle découvre Estetica. Il y a 17 ans ! Aujourd’hui, le magazine continue de l’accompagner dans son propre salon qu’elle a ouvert à Paris. Elle y accueille une clientèle aux cheveux de toute texture et origine.
Une lectrice fidèle
Estetica fête cette année même son 30e anniversaire. Nous lui avons donc demandé quels étaient les sujets abordés qu’elle prenait le plus plaisir à découvrir. « Ce qui me plaît dans le magazine, c’est surtout la partie tendance. D’une saison à une autre, tout change, tout va vite. Mais il y a aussi les lois qui évoluent, les nouvelles règlementations. J’aime aussi connaître les artistes qui montent et me tenir au courant des événements pros qui ont lieu dans toute la France. »
« Les magazines Estetica sont des collectors que je garde »
Autre sujet important qui touche la presse professionnelle : la suprématie digitale qui tendrait à rendre les supports papier d’autant plus rares. Pour Princillya, les magazines Estetica sont une référence pour son métier. Elles les gardent précieusement et n’hésite pas à les ressortir en cas de besoin. « Si je ne retrouve pas chez moi un numéro, c’est qu’il a fini dans les mains d’une stagiaire ou d’une apprentie. »