Raphaël Perrier est ce coiffeur aux multiples facettes dont la carrière internationale et polymorphe en fait rêver plus d’un. Rencontre avec un sourdoué de notre métier qui pour les 30 ans d’Estetica, revient sur son rapport à notre magazine.
Raphaël Perrier, ce sont 200 salons éponymes à travers le monde. Mais c’est aussi le nom d’un passionné qui travaille avec plus de 500 écoles partenaires, formant 50 000 salons à l’international. Des chiffres qui donnent le tournis ! Pourtant, c’est avec beaucoup de simplicité et d’humilité qu’il nous a accordé cet entretien.
Lorsqu’on lui demande son style signature, il se réclame d’un savoir-faire français et « essaie » de représenter le haut de gamme. Car où qu’il soit dans le monde, il reste emblématique de la coiffure « à la française ». Même si son business reste avant tout le salon et l’éducation, il prend aussi énormément de plaisir à réaliser des shows où il peut laisser libre cours à son imagination. Nous, ce que nous retenons ce sont les fortes références à l’Asie et au cinéma de Bollywood. Le genre de spectacle, par exemple, qui a enflammé la scène du MCB en septembre dernier. Des inspirations, nous dit-il, qui lui viennent de ses voyages que ce soit en Asie, certes, mais également en Amérique du Sud.









Ses prochains projets ? Après avoir travaillé avec Johnny Depp sur le film Jeanne Dubarry, d’autres aventures cinématographiques l’attendent, sous le sceau du secret pour le moment. En attendant, on peut admirer son travail au Théâtre Mogador dans la comédie musicale du Roi Lion ou Spamalot inspiré des Monty Python. Et puis encore dans Mamma Mia au Casino de Paris. Une carrière aussi foisonnante que passionnante.
Raphaël, qu’apprécies-tu dans Estetica ?
Je lis Estetica depuis 25 ans maintenant. C’est un magazine qui jouit d’une image de luxe par rapport à d’autres supports. J’apprécie son écriture soignée et la qualité du papier. J’aime y découvrir les portraits de coiffeur et les collections artistiques qui y sont bien développées. Il présente une bonne compréhension de notre métier. Malgré la prédominance du digital, je reste très papier. J’aime conserver les numéros ou même les découper !
Que ressens-tu quand tu y vois ton travail publié ?
Il y a une part de fierté de se voir publier. Quand on est passionné par le métier, quand on va au Mondial Coiffure Beauté, et qu’on voit enfin ses créations dans le magazine, c’est une consécration, la récompense d’un travail acharné.