Sylvie Prunier, propriétaire du salon Terre de Beauté à Arles, utilise exclusivement des produits naturels et végétaux. Elle nous partage son point de vue sur l’innovation végétale phare et les développements attendus dans ce domaine.
Du haut de ses quinze ans d’expérience dans le naturel et le végétal, Sylvie Prunier explique comment elle s’est lancée dans l’aventure : « J’ai rencontré Rémi Guyomarch, chercheur en biochimie et fondateur du laboratoire Terre de Couleur. Pour moi, c’est le premier qui s’est véritablement inquiété de notre santé et de celle des clientes. J’éprouve une grande satisfaction à travailler dans un environnement sain, que ce soit avec mes collaboratrices ou mes clientes. »
Quel est le produit naturel qui vous a le plus bluffé ?
« Les effets de la coloration végétale sont extraordinaires. Avant même de colorer, ces produits possèdent toutes les propriétés d’un soin qui gaine le cheveu. Mais mon produit chouchou reste le masque d’argile. Il s’utilise avant les colorations ou même comme soin. Tout en étant 100 % naturel, il agit sur le bulbe, le cuir chevelu et le cheveu lui-même.
Il faut savoir que tout ce que nous ingérons atterrit dans le bulbe ! Ce masque nourrit, nettoie et élimine toutes les toxines. Le cheveu en ressort léger et en pleine santé. Moi-même, je l’utilise toutes les semaines. Ce produit est particulièrement recommandé pendant et après une chimiothérapie pour limiter la chute capillaire et permettre une repousse normale des cheveux. Il est bien dommage que ses vertus ne soient pas davantage reconnues et exploitées dans le domaine médical. »
Quelle est l’innovation naturelle que vous attendez encore ?
« Dans le domaine du naturel, le plus compliqué reste les produits coiffants, en particulier ceux destinés aux cheveux texturés. J’utilise déjà un lait et une mousse coiffante entièrement naturels pour sublimer les boucles souples. Mais j’attends encore que la gamme s’élargisse afin de répondre aux besoins de tous les types de boucles, y compris les plus serrées. Les trois quarts du temps, les produits existants contiennent encore de l’alcool, ce qui est regrettable. »