Belinda Lee Mills transforme les rêves capillaires les plus fous en réalité et déchaîne les réseaux sociaux avec ses modèles qui semblent tout droit sorties d’un autre monde. Entretien
Qui n’a pas déjà été émerveillé par l’une de ses incroyables colorations pastel ? Des chevelures féeriques, dignes de sirènes, qui nous rappellent les poupées de notre enfance. Rencontre avec Belinda Lee Mills, la reine de la coloration pastel, qui, par sa vision lumineuse et colorée de la vie, nous invite à voyager dans l’univers de son magnifique salon australien. Notre artiste coiffeuse est membre de l’équipe Education Evo et ambassadrice Olaplex.
Peux-tu nous parler de ton parcours en tant que coiffeur(se) ?
Je coiffe depuis que j’ai 15 ans, donc depuis presque 27 ans. J’ai toujours considéré les cheveux comme un médium artistique plutôt qu’un simple élément de mode. Je pense que c’est de là que vient mon obsession pour les formes et les couleurs fantaisistes. Je suis plus épanouie que jamais dans ma carrière et je crois que c’est parce que j’ai plus que jamais soif d’apprendre et d’évoluer.
Tu es incroyable sur les réseaux sociaux. Le succès a-t-il été immédiat ?
Absolument pas ! J’ai travaillé dur (et je le fais encore) pendant des années avant de commencer à être reconnue. Beaucoup de sueur, de larmes et d’innombrables heures de travail non rémunérées. Je dirais que j’ai dû me battre pendant au moins 5 ans avant d’atteindre seulement 5 000 abonnés.
Comment recrutes-tu tes modèles ?
Je lance des appels à modèles sur mes réseaux sociaux et je les trouve aussi via les réseaux. Je pense être désormais reconnue comme une artiste de transformation dans ma ville, donc beaucoup de gens me contactent directement, ce qui est très pratique.
Quelle est l’innovation technique la plus impressionnante que tu aies vue en matière de coloration capillaire ?
Il y en a plusieurs. Parce que j’ai 1000 ans (rires), j’ai vécu la révolution des fers à lisser. Cela a bouleversé l’industrie, tout comme l’apparition des feuilles d’aluminium pour les mèches. Hahaha, ce n’est pas si vieux que ça, mais à l’époque, on ne faisait même pas vraiment de patine !
Mais je pense que l’innovation la plus marquante de mon époque est la science derrière la santé capillaire. Olaplex, selon moi, a changé la donne et a été le pionnier d’un tout nouvel univers capillaire. Cela a également boosté les revenus des salons comme rien d’autre dans ma carrière.
Y a-t-il une innovation que tu attends encore pour aller encore plus loin en tant que coloriste ?
Franchement, un décolorant capable d’amener des cheveux déjà colorés à un niveau 10 parfait sans les abîmer, ce serait un rêve. J’attends aussi une solution de permanente qui puisse fonctionner sur des cheveux fragilisés et qui ne sente pas mauvais (ça existe peut-être déjà !).
Quelle sera la prochaine tendance couleur pour ce printemps ou même pour 2026 ? 🙂
Pour être honnête, je n’en ai aucune idée ! Je ne suis pas les tendances, je préfère rester dans mon univers et faire ce que j’aime, ce qui correspond à mes clients. J’aime cependant voir les nouvelles idées que les autres proposent. Les gens de notre industrie sont incroyablement talentueux.
Quels sont tes conseils pour garder des cheveux en bonne santé malgré une décoloration importante ?
Je pense que l’utilisation excessive des outils chauffants est le pire ennemi de la santé capillaire. Je pense aussi qu’un grand nombre d’entre nous utilise encore des appareils chauffants des années 2000 et qu’il est temps de passer à des versions plus modernes.
Je dis toujours qu’il faut être doux avec ses cheveux : brosser délicatement, limiter le coiffage à chaud, utiliser des produits de qualité.
Côté produits, j’utilise la poudre décolorante Evo “Bottle Blonde”, c’est de loin le meilleur que j’ai essayé. Il éclaircit incroyablement bien et laisse les cheveux en excellente santé. Et bien sûr, Olaplex… tout l’Olaplex ! ?