Le secteur de la coiffure est le premier employeur privé de France, avec plus de 180 000 actifs. Si les mesures décidées pour lutter contre le covid-19 sont nécessaires pour enrayer l’épidémie en France, elles sont un véritable coup dur pour tout le secteur de la coiffure.
L’annonce est tombée hier comme un couperet pour les commerces de proximité, dit non-essentiels ! si les écoles, collèges et lycées pourront ouvrir leurs portes lundi prochain, fin des vacances scolaires de la Toussaint, les “commerces non-essentiels” sont quant à eux être contraints de rester fermé à compter de ce vendredi 30 octobre (jeudi minuit).
Le nouveau confinement décrété par le gouvernement est donc mis en place jusqu’au 1er décembre. Toutefois, le gouvernement a annoncé la possibilité d’un assouplissement des mesures dans 15 jours si les premiers résultats sur l’épidémie s’avèrent concluants.
Les commerces alimentaires, supermarchés, épiceries ou encore boulangeries pourront rester ouverts, tout comme les banques et assurances, les bureaux de tabacs et distribution de la presse, les stations-services, les pharmacies, les hôtels, les établissements de santé, les pompes funèbres ou encore les garages et autres lieux de réparation et entretien automobile.
Les bars et restaurants devront quant à eux fermer les portes de leurs établissements (la vente à emporter et la livraison de plats à domicile restent, elles, autorisées), tout comme les boutiques de mode, librairies, fleuristes, coiffeurs, centres commerciaux… qui sont eux aussi contraints à la fermeture. Les règles sont les mêmes que durant la première période de confinement.
Les nouvelles conditions d’accueil mises en place dans les salons de coiffure, scrupuleusement respectés par tout le secteur, n’ont donc pas suffit à convaincre le gouvernement de laisser ces petits commerces de proximité ouverts s’insurge toute la profession.
Pourtant, depuis la fin du premier confinement, le respect les gestes barrières, ainsi que la distanciation sociale en vigueur, étaient bel et bien présents dans chaque salon, offrant ainsi aux clients les conditions d’hygiène et de sécurité sanitaire indispensables.
• Respect de la distanciation sociale en limitant la capacité d’accueil des salons
• Respect des règles sanitaires, avec entre autres la désinfection totale du lieu de travail au moins une fois par jour
• Respect des gestes barrières, imposant entre autres le port du masque aux professionnels, mais également aux clients pour limiter la propagation de l’épidémie.
Des mesures drastiques qui risquent d’affaiblir un secteur déjà fragilisé par le 1er confinement comme l’atteste l’enquête menée par l’UNEC en septembre auprès de 1400 salons de coiffure sur toute la France !