24 June 2025

Thom Browne au Palais Garnier

L’image de cet homme-oiseau surnaturel sur la scène du Palais Garnier nous a bien intrigués. Surtout il nous a donné envie d’en savoir plus sur le dernier show de Thom Browne qui a réveillé Paris de sa torpeur.

Thom Browne est ce designer américain, venu dévoiler son premier défilé couture dans la capitale française. Un événement pour célébrer les vingt ans de la maison. Cela valait bien une traversée de l’Atlantique. Protégé d’Anna Wintour, il étonne à chaque fois par l’extravagance de ses propositions créatives. 

Des créations capillaires étonnantes

Pour cette entrée parisienne, il s’est entouré des plus grands. L’illustre modiste Stephen Jones a créé l’ensemble des coiffes et donné vie à ce curieux oiseau qui fascine tant la toile. Il est apparu en début de show vêtu d’un costume complètement déconstruit. La tête de pigeon était constituée de fil de fer et tissu. Incroyable ! Ce volatile d’un nouveau genre semblait becqueter la scène. Il a été premier d’une série de créatures étranges et hypnotisantes.

Bien sûr, Eugene Souleiman a accompagné, une fois de plus, le styliste avec brio à travers les créations capillaires. Les mannequins arboraient des perruques complètement « destroyed » qui semblaient parfois être le clin d’œil d’une époque reculée. 

Honneur au gris, emblème de Thom Browne 

Le gris était de mise, tout comme l’univers du tailoring cher au couturier. Celui-ci avait d’ailleurs donné des instructions précises à ses convives : portez vos plus beaux atours gris. Pour « ambiancer » la collection présentée, Fade to Gray, le tube doux-amer de Visage a très bien planté le décor. L’histoire d’un chagrin d’amour sur le quai d’une gare désertée.

Le show était d’autant plus spectaculaire par le choix de sa location : le Palais Garnier. Le rideau s’est levé pour dévoiler des centaines de mannequins de papier vêtus d’un costume de flanelle grise, signature de la maison. 

Un défilé d’une beauté sinistre

Parmi les références identifiées : la Nouvelle-Angleterre. Une région des États-Unis chère à Thom Browne. Voiliers, mouettes, ancres et baleines pouvaient être identifiés sur les costumes, tandis que des homards dorés naviguant sur des cordes et des poulies couvraient les dos de plusieurs mannequins. Un défilé d’une beauté sinistre, tout à fait étonnant et impressionnant.

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