Christophe-Nicolas Biot, créateur de salons de coiffure haut de gamme, a depuis longtemps inscrit à sa carte des services de soin profond dédiés au bien-être et au massage capillaire. Il nous explique pourquoi ces protocoles se démocratisent aujourd’hui et permettent aux salons d’augmenter leur fiche moyenne.
Christophe-Nicolas Biot est connu pour ses adresses luxueuses qui attirent une clientèle exigeante. La dernière en date, située à Saint-Tropez, vise luxe, calme et volupté. Entretien avec un coiffeur entrepreneur qui a compris comment faire d’un salon un lieu non seulement de coupe, mais aussi de bien-être où proposer un soin profond.

Christophe-Nicolas Biot, comment encourager sa cliente à se diriger vers un soin profond ?
Le soin profond se propose dès l’étape du diagnostic, et ce, avant même de proposer une coloration.
Quels sont les soins profonds que vous proposez ?
Aujourd’hui, nous avons à notre portée différentes marques et différents procédés. Dans mes salons, je propose le botox capillaire, qui n’a de botox que le nom. Il repose sur un protocole de soins qui nourrit la chevelure pour la rendre plus brillante, restituant lipides, élastine, collagène et kératine. Le passage de plaques infrarouges Ybera permet une bonne absorption du produit lors du séchage.

Je propose également la cryothérapie, qui peut finaliser tous les soins. Le froid a la propriété de cautériser les écailles. Je travaille également avec Ultimate Repair de Wella et mes propres lignes de soins.

Pensez-vous que le soin profond ne soit réservé qu’à une clientèle haut de gamme ?
De la même manière que la plupart des femmes investissent dans un iPhone quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle, elles peuvent choisir de se diriger vers un soin profond. Tout salon se doit de faire des propositions dans ce sens pour élever sa fiche moyenne.

Les réseaux sociaux n’ont-ils pas accentué l’engouement pour les soins profonds en salon ?
Il est vrai que les « avant-après » que l’on peut observer depuis une quinzaine d’années ont accentué le phénomène. Une base de clientèle plus jeune est dorénavant sensible à ce type de protocole.