Il est partout sur les défilés et dans la rue. Retour sur les plus belles apparitions du nœud. De quoi nous faire passer l’envie de le trouver trop kitch ou trop neuneu. Facile à adopter, il fait partie de nos classiques !
On l’a adoré sur la collection printemps-été 2024 de Jean-Paul Gaultier. Les cheveux délicatement noués forment de charmantes boucles d’oreilles avant-gardistes. Chez Chanel, le nœud est l’attribut de la femme bourgeoise. Il habille la chevelure en un seul mouvement. Choice le noue généreusement en bandeau autour la tête. Ses interprétations sont multiples et on en est fan.




Frédéric Pavard d’Alexandre de Paris nous raconte : « Qu’il apparaisse pour nouer un catogan à l’époque de Marie-Antoinette, fait en cheveux dans une coiffure asiatique ou modernisé dans nos défilés de couture, le nœud reste toujours indémodable, chic et raffiné. Il représente l’élégance à l’état pur. Je trouve ce lien très sécurisant avec cet enlacement méthodique pour une parfaite tenue. Sa symétrie, sa tenue et sa texture de satin ou de velours s’accessoirisaient dans les coiffures de Monsieur Alexandre. Il finissait par sa signature en coupant les pointes de tissu en “queue d’hirondelle”. »




Il faut le rappeler : le nœuds occupe une place centrale dans l’histoire capillaire. À la Renaissance, il constitue un élément essentiel des coiffures élaborées portées par les femmes de l’aristocratie. De taille extravagante, il était souvent orné de perles, de rubans et de bijoux pour accentuer sa beauté et sa sophistication. Pendant l’époque victorienne, le nœud devient populaires parmi les femmes de la classe moyenne et supérieure, qui arboraient des coiffures ornées de nœuds volumineux et de boucles complexes.
Le nœud sur les réseaux
Magnifique Sydney Sweeney habillée par la marque Miu Miu
La belle Angèle coiffée pour le Met Gala par Charlie Le Mindu !